1. |
Déraciné et bilingue
04:05
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Beurrée est la souche identitaire
Par les têtes du fédéralisme carré
Levez le nez sur ce qui nous abreuve
Le grand puits de l’intolérance
Immigrant dans son propre pays
Intégré au statut de l’ennemi
Sous notre grand ciel bleu
Et le parfum de nos fleurs
Forcés au statut de yesman
Les chieux se sont inclinés
Avant de s’écraser, se faire piller,
s'faire réduire au rang de colonisé
Ils attendent soumission,
qu’on saute dans le ravin de leur liberté
Nous resteront les pieds sur terre
Continueront de frapper vos corps étrangers
(Beurrée est la souche identitaire
Par les têtes du fédéralisme carré
Levez le nez sur ce qui nous abreuve
Le grand puits de l’intolérance)
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2. |
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L’homme du péché ordurier et son fils nauséabond
Sont assis dans leur temple se proclamant eux-mêmes Dieux
Pour nous, frères aimants, nous croyons aux mensonges
Nous prenons plaisir à sentir vos haleines sales
«Leurs langues brunes et j’en passe»
Pour nous, frères malsains, nous voyons la vérité
Il y a aucune consolation dans cette soustraction
«Mais y’a rien d’éternel, demeurez fermes, patients»
La réjouissance d’un parricide par nos élus
Sa mort, glorieuse et souveraine
Laissant derrière elle les grandes chaînes de la haine
Attachées à ceux qui sauront vous salir
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3. |
Stigmate éternel
05:02
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La tradition française, c’est la honte pour vous
Ce sont nos bras qui portent l’épée et la croix
Même ceux-ci vous avez trouvé moyen d'les piquer
Vos vies sont qu’un plagiat et votre gloire que fumée
Chants rudes ou lamentations paysannes
Nous l’dirons comme bon nous semble
Car nous sommes que vauriens chez nous
Guimbarde à la gueule, c’est l’ode aux morveux
De la déportation jusqu'à l'envahissement
Des gras durs, porcs, sur des terres volées
Sept milles âmes déportés de leur patrie
Voilà où le pieu de trop à été enfoncé
Peu après ce fût notre tour d'y goûter
À la purification anglaise et leur ardent mépris
Remontant notre fleuve et toute sa beauté
Celle-ci gâché par le goût amer des brûlés
(Chants rudes ou lamentations paysannes
Nous l’dirons comme bon nous semble
Car nous sommes que vauriens chez nous
Guimbarde à la gueule, c’est l’ode aux morveux)
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